1913 : Le chirurgien Berlinois A. Salomon effectue les premières radiographies de pièces opératoires après interventions sur cancer (mastectomie).
1949 : R.A. Leborgne développe une technique de compression du sein avec bas kilovoltages pour des radiographies dédiées au sein.
1965 : CH. Gros fabrique le premier appareil dédié à l’imagerie du sein (mammographe).
1963-1966 : Premier essai de dépistage de masse du cancer de sein par mammographie aux Etats-Unis (HIP Health Insurance Plan).
1970 à 1998 : Amélioration de la qualité des films dédiés à la mammographie avec écrans de réception de meilleure qualité, utilisation de grille anti-diffusante, de foyers spécifiques d’émission des Rayons X permettant d’améliorer la détection des anomalies mammographiques. Parallèlement, première observation de la diminution de la mortalité du cancer du sein grâce au dépistage en 1990.
2004 : Dans le cadre du Plan Cancer voulu par la présidence de la République, généralisation du dépistage organisé du cancer du sein, initialement uniquement validé pour la mammographie analogique. Des cahiers des charges extrêmement précis et contraignants imposent aux structures réalisant des mammographies, des normes à la fois au personnel manipulateur qui réalise les mammographies et des médecins radiologues (formation spécifique au dépistage, nombre minimal de mammographie par an par radiologue), et des normes portant sur les mammographes eux-mêmes, le traitement des films et les conditions de lecture, avec contrôle de qualité à la fois interne (contrôle journalier et hebdomadaire des installations) et externe par des sociétés d’audit agréées par l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé).
Octobre 2006 : La Haute Autorité pour la Santé (HAS) rend un rapport sur la place de la mammographie numérique dans le dépistage organisé du cancer du sein et émet un avis favorable pour son introduction dans cette campagne de dépistage sans modifier l’organisation actuellement utilisée pour la mammographie analogique notamment en ce qui concerne la seconde lecture.
L’utilisation de la tomosynthèse en dépistage organisé n’est pas encore validée par la HAS.