1842 : le physicien et mathématicien autrichien Christian Doppler décrit le phénomène de modification de la fréquence sonore perçue d’un objet qui se déplace.
1880-1895 : les frères Pierre et Jacques Curie découvrent le principe de la piézo-électricité : un potentiel électrique oscillant fait alternativement se contracter et se dilater un cristal en produisant des vibrations ultrasonores. La réflexion de cette onde ultrasonore sur le cristal produit à l’inverse un courant électrique mesurable.
1912-1918 : le traumatisme engendré dans l’opinion publique par la catastrophe du Titanic, puis le contexte militaire de la seconde guerre mondiale, incite les chercheurs à trouver des techniques de détection des obstacles et des navires sous-marins. Le Français Paul Langevin développe ainsi (1917) un transducteur à quartz à l’origine du développement des sonars.
Après la 2ème guerre mondiale : les surplus de sonars de l’armée américaine donnent l’idée de les utiliser en association avec une tourelle de bombardier B 29 en immergeant un individu dans la tourelle dont le moteur réalise un balayage circulaire rotatoire du transducteur. La
première application médicale en est faite en 1952 par les américains Wild et Leskell.
L’anglais Donald développe son utilisation pour l’étude utérine en 1958, la gynécologie étant le premier domaine d’exploration médicale développé en échographie.
1960 à nos jours : les techniques d’exploration échographique n’ont cessé de progresser grâce à l’utilisation d’ordinateurs de plus en plus performants, de sondes dont les qualités s’améliorent sans cesse et de fréquences d’émission-réception étendues, avec des traitements d’informations d’images qui permettent à l’heure actuelle d’explorer presque tous les organes du corps humain.